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22/09/2015

Baïona

baïona.jpg

Commentaires

Quelle est cette lumière étrange
Qui ici, soudain, règne ?
Est-ce la parole de l'ange,
qui , tout - à - coup, saigne,
Dans cette pièce austère
Où rien ne bouge,
Au fond du verre
aux reflets rouges ?

J'y vois un mur transpercé,
L'éclair fendant les nuages ;
Ton image inversée,
Celle de ton visage.
L'arrondi des sourcils...
Le reste se fond dans l'obscur,
Une vision, du reste , bien fragile,
Qui se dissout lentement dans le mur.

C'est peut-être un vestige de la pensée,
Certains y verraient un mirage,
Un fantôme tentant la traversée
des apparences, - comme en furtif passage...

RC

Écrit par : rechab | 01/10/2015

Cette lueur bizarre,
qui ici soudain saigne,
c'est la parole du père fouettard
face à son fils aux bras piqués.
Dans cette salle rouge,
presque un bouge,
au fond des yeux
cernés de bleus.

Le fils regarde sans penser,
la douleur traverse sa cage
thoracique et enfumée
face au terrible visage.
Le mépris du géniteur...
L'enfance s'enfonce dans l'oubli,
un oubli du reste qui ne s'oublie pas
qui se traduit lentement dans les circonstances de vie.

C'est peut-être un dernier rêve d'être sauvé,
la trace d'amour pour celui qu'on a tant admiré,
le fils-fantôme entre dans la drogue
pour fuir la réalité d'un rejet rogue.

Écrit par : Latitude | 02/10/2015

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